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Accélérateur
électronique (ou fly-by wire) : La pédale ne commande plus directement le moteur;
c'est un logiciel qui analyse la position de la pédale par rapport au régime
moteur et à la boîte de vitesse. Tout est électronique, il n'y a pas de
câble de commande qui va de la pédale au moteur. Ce n'est pas un
anti-patinage. Adhérence
(ou grip) :
Les ingénieurs et pilotes se battent pour donner le plus d'adhérence
possible à leur voiture sur un circuit donné. C'est en cela que consiste
principalement le travail de réglage d'une formule 1. L'adhérence est
conditionnée principalement par la qualité des pneus et la charge aérodynamique. Aérodynamique :
Science de l'étude des phénomènes liés au mouvement de l'air autour
des objets. Dans le cas de la formule 1, il s'agit du châssis, des pneus
et des suspensions. Allumer : Bloquer un pneu lors d'un freinage mal dosé. Américaine : (fin XIXe siècle) Véhicule découvert à 4 places, monté sur des roues de grand diamètre. Angle de chasse
: La chasse augmente la réactivité et la stabilité des roues avant. Anti-patinage :
Considéré comme une aide au pilotage et interdit à la fin de 1993,
l'anti-patinage a été réintroduit en 2001, au GP d'Espagne. Il empêche
les roues arrière de patiner à l'accélération en contrôlant la
puissance du moteur à la place du pilote. L'anti-patinage est surtout
efficace sous la pluie et sur les circuits sinueux, car il garantit une
accélération optimale quelles que soient les conditions. Apex : Ou point de corde, c'est le point le plus proche de l'intérieur d'une
courbe atteint par une voiture selon la trajectoire idéale. Appui
aérodynamique (ou charge aérodynamique) : Force
qui plaque une voiture au sol par le mouvement de l'air sur les ailerons.
Plus les ailerons sont braqués, plus la charge aérodynamique est
importante. Arrêt
au puits (ou arrêt au stand) : Manœuvre du pilote qui s'arrête, fait ravitailler sa
voiture en carburant et changer les pneus, puis repart. La manœuvre peut
durer de 5 à 16 secondes. Balance : Équilibre de la monoplace. Berline : (XVIIe siècle) Conduite intérieure à 4 portes; ce nom a pour origine une voiture de voyage née dans la ville de Berlin. Braquage :
Action de tourner les roues directrices. Break : (XIXe siècle) Voiture polyvalente pouvant transporter des passagers et un chargement important. Initialement, il n'existe qu'un accès unique par l'arrière. Cab : (XIXe siècle) Évolution de l'anglais "hanson cab", avec le cocher perché à l'arrière, il devient une conduite intérieure deux places, ouverte à l'avant. Aujourd'hui, on appelle "cab" les taxis aux États-Unis. Cabriolet : (XVIIIe siècle) Véhicule capoté à deux places dont le nom provient de son mouvement sautillant évoquant des cabrioles. Calèche : (XVIIIe siècle) Mot d'origine allemande qui désigne une voiture décapotable. Toutes les dispositions peuvent être envisagées pour les sièges : deux banquettes face à la route ou dos-à-dos, ou encore en vis-à-vis. Carrosserie : Provient du mot italien "carrozza" qui signifie carrosse. Ce terme désigne la caisse d'une voiture autant que sa fabrication. C'est la portion du véhicule qui recouvre toute la mécanique sous jacente. Carter :
Ou carter d’huile, réservoir servant à conserver l’huile de
lubrification du moteur. En Formule 1 on a un carter sec, c’est-à-dire
que l’huile circule par une pompe à partir d’un petit réservoir
d’huile. Il n’y a pas de réservoir sous le moteur. Charrette anglaise : (XIXe siècle) Voiture légère à deux places. Châssis :
Squelette d'une monoplace. Toutes les autres parties de la voiture y sont
rattachées : suspensions, moteur et boîte de vitesses. Fait de
fibre de carbone, très résistant pour des raisons de sécurité mais
aussi très léger. Coach : (XIXe siècle) Signifiant "diligence" en anglais, ce terme désigne une berline deux portes. Cockpit :
Espace très restreint, où le pilote s'installe et d'où il a accès au
volant, mais aussi à tous les circuits de contrôle de la voiture. Commissaire :
Personne
responsable des activités aux abords du circuit (dégagement des
voitures, drapeaux, pénalités, nettoyage de la piste…). Conduite intérieure : C'est une carrosserie complètement fermée, à deux ou quatre portes, dans laquelle le chauffeur est abrité comme les passagers sous le même toit. La berline est une exemple de conduite intérieure à quatre portes. Contre-braquage :
Action de braquer les roues directrices dans la direction opposée à
celle que la voiture tend à prendre. Coupé : (XVIIIe siècle) À l'origine, ce mot désigne un compartiment de diligence. Par extension, il s'applique à une caisse fermée à deux portes et deux glaces latérales, avec le chauffeur à l'extérieur. Coupé-limousine :
Identique à la limousine, il ne possède pas d'avancée du pavillon pour
protéger le conducteur.
Couple moteur : Quantité de poussée transférée du moteur aux
roues. Cylindres :
Chambres abritant les pistons. En formule 1, les cylindres doivent être
de section circulaire et au nombre de 10 au maximum. Différentiel :
Mécanisme
situé à la sortie de la boîte de vitesses qui permet aux roues motrices
arrière de ne pas tourner à la même vitesse dans les courbes et, ainsi,
d'éviter le patinage. Dog-cart : (XIXe siècle) Voiture ouverte comportant un siège à claire-voie pour transporter les chiens de chasse. Drapeau
bleu :
Drapeau montré lorsqu'une voiture plus rapide se présente derrière un
concurrent. Agité, il intime l'ordre aux retardataires de laisser passer
les premiers. Drapeau
jaune : Drapeau montré lorsqu'il y a un danger sur le circuit (tête-à-queue
d'une voiture ou panne mécanique). Agité, il y a interdiction de dépasser
et obligation de ralentir sous peine d'amendes ou de pénalités. Drapeau
noir :
Drapeau montré lorsqu'un pilote est disqualifié. Celui-ci doit
abandonner la course. Drapeau rouge : Drapeau qui signifie un arrêt immédiat de la course.
Duc : (XIXe siècle) Voiture
ouverte à deux places avec un siège arrière complémentaire pour le
domestique. Effet
de sol :
Dans les années 80, la
FIA a banni les jupes sous les châssis de formule
1 et a imposé un fond plat, beaucoup moins efficace. Les jupes créaient
un effet de succion incroyable en provenance du sol. Le fond plat a réduit
cet effet. Épingle
:
Virage très serré en U. Le circuit Gilles-Villeneuve en compte un à son
extrémité est. Landau : (XIXe siècle) Voiture décapotable à deux capotes dont le nom est emprunté à la ville allemande de Landau. Landaulet : (XIXe siècle) Identique au coupé, cette voiture se distingue par sa partie arrière décapotable. Ligne
des puits :
Endroit du circuit entre les puits et la piste. La vitesse y est limitée.
Les formule 1 viennent s'y ravitailler et faire changer les pneus. Limousine : Carrosserie fermée à deux portes disposant de quatre glaces latérales, le chauffeur se trouvant quant à lui à l'air libre, abrité seulement par une avancée du pavillon. Son nom vient d'un manteau chaud et enveloppant. Milord : (XIXe siècle) Voiture décapotable élégante (d'où son patronyme), à quatre places et dépourvue de portes. Nomex : Tissu anti-feu dans lequel sont taillés gants, chaussures et vêtements
des pilotes. Paddock :
Endroit d'un circuit de formule 1 situé à l'arrière des puits et où
les équipes logent les camions et les caravanes destinés aux invités et
aux pilotes. Pass
through : Pénalité appliquée pour les mêmes raisons que le stop-and-go,
mais le pilote ne fait que passer par les puits, il ne s’y arrête pas.
Cette pénalité sert de premier avertissement au pilote; s’il fait une
autre infraction, ce sera un stop-and-go. Phaéton : (XVIIIe siècle) Successeur du tonneau, ce véhicule décapotable comporte désormais deux banquettes face à la route et les places arrières sont accessibles par des portes latérales. Le mot désigna d'abord le cocher, puis un attelage à quatre roues réputé dangereux (d'où la référence au char de Phaéton qui sema le trouble dans les cieux de la mythologie grecque). Pingouins (ou
X-wings) : Introduits en 1997 par Tyrrell, ce sont de petits ailerons
situés de chaque coté du cockpit qui permettaient une petite
augmentation de la charge aérodynamique sur les circuits lents. Ils ont
été interdits en 1998 pour des raisons de sécurité, après avoir équipé
notamment Ferrari, Prost, Sauber et Jordan, en plus de Tyrrell. Pneus
intermédiaires : Pneus utilisés quand la piste est humide, mais pas détrempée,
ou quand il pleut un peu. Pneus
rainurés : Pneus introduits en 1998 pour ralentir les formule 1 au nom de la sécurité
et du spectacle. Cependant, la lutte Goodyear/Bridgestone a ramené les
valeurs d'adhérence à celles de 1997. C'est pourquoi la FIA a imposé
une quatrième rainure sur les pneus avant en 1999, alors qu'avant, il y
en avait trois. À l'arrière, il y a toujours quatre rainures. L'arrivée
de Michelin en 2001, avec le retour d'une guerre pneumatique, a remis en
question les rainures longitudinales. La FIA pourrait faire ajouter des
rainures transversales. Pneus
slicks :
Pneus sans rainures, aujourd'hui interdits par la FIA. Leur extraordinaire
adhérence sur les sols secs en font les pneus les plus performants qui
aient jamais existé en formule 1. Pole
position : Position de la voiture ayant obtenu le meilleur temps lors des essais
qualificatifs. Elle est située tout à l'avant de la grille de départ
lors de la course du dimanche. Qualification :
La séance de qualification décide de l'ordre de départ des formule 1
sur la grille, lors de la course du dimanche, et dure une heure le samedi.
La voiture la plus rapide obtient la pole position, et la dernière est au
fond de la grille. Les pilotes ont droit à 12 tours. Pour se
qualifier, ils doivent avoir fait au pire 7 % de plus par tour que le
temps du premier (d'où la règle des 107 %). Réchauffement
(ou warm up) : Session d'une demi-heure qui commence quatre heures et demie
avant le départ d'un GP. Elle permet de faire les derniers réglages et vérifications
en vue de la course. Sous-virage :
Quand l'avant de la voiture a tendance à déraper. La voiture tire alors
tout droit dans un virage si le pilote ne décélère pas. Spider : (XIXe siècle) Issu de l'anglais "araignée", il a été baptisé ainsi à cause de ses grandes roues. À l'origine, ce véhicule simple, découvert, à deux places, est une évolution de "l'américaine". Stop-and-go :
Pénalité
infligée à un pilote pendant une course lorsqu'il a fait une faute (départ
volé, dépassement sous drapeau jaune, excès de vitesse dans la ligne
des puits ou action dangereuse). Le pilote doit s'arrêter dans son stand
pour 10 secondes. Il n'a pas le droit de se faire ravitailler en
carburant ni de faire changer ses pneus. Depuis 2002, cette pénalité est
appliquée après un premier avertissement que l’on nomme pass
through. Survirage :
Quand
l'arrière de la voiture a tendance à déraper, l'entraînant dans un tête-à-queue
si le survirage n'est pas maîtrisé par un contre-braquage. Suspension :
Un
des points clés des réglages d'une formule 1. Plutôt dure pour un sol
sec, plutôt souple sous la pluie. Les réglages portent sur les
amortisseurs, les ressorts et les barres anti-roulis. Suspension
active : Introduite en 1992 par Williams mais interdite à la fin de 1993, elle
permettait de modifier la garde au sol (hauteur de la voiture par rapport
au sol) automatiquement, selon les endroits du circuit. Télémétrie :
Transmission
et analyse des données en provenance de la voiture (vitesses de passage,
appuis aérodynamique, état de la suspension, régime moteur...). Près
d'un million de données par seconde sont prélevées sur une formule 1.
La télémétrie aide à faire les réglages. Tilbury : (XIXe siècle) Cabriolet léger qui porte le nom d'un carrossier anglais. Tonneau : (XIXe siècle) Véhicule comportant, à l'avant, une banquette transversale et à l'arrière, deux sièges longitudinaux et une banquette transversale enfermés dans un logement clos et cintré (d'où le nom), avec un seul accès par l'arrière. Se dit aussi du mouvement d'une voiture lorsqu'elle est déportée à l'extérieur de la route et qu'elle tourne une ou plusieurs fois sur elle-même. Le tonneau est l'un des accidents les plus craints. Torpédo : Évolution du phaéton, cette carrosserie dispose de portes à l'avant et à l'arrière. Dans ces conditions, la ligne de ceinture de caisse devient continue, accomplissant ainsi l'intégration du moteur dans le volume global de la voiture; d'où ce nom qui signifie "torpille" en espagnol et évoque une caisse mieux profilée. Tour de formation (ou tour de chauffe) : Tour qui précède le départ d'un GP. Il permet de faire monter la température de la voiture et de faire les tous derniers contrôles pour le pilote ainsi que d'établir les conditions météo sur le circuit. Victoria : (XIXe siècle) Semblable au milord, mais avec le siège du cocher monté sur une ferrure. Voiture de sécurité (ou safety car) : Voiture utilisée lorsqu'un accident important survient sur la piste, ou lorsque la pluie est trop forte pour effectuer un départ arrêté. La voiture se place en tête et roule à 100 km/h jusqu'à ce que la piste soit dégagée. Ce ralentissement provoque un regroupement général, mais évite d'avoir à sortir le drapeau rouge. Wagonnette : (XIXe siècle) Voiture recouverte d'un dais (toit en tissu ou en métal). |
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