Hispano-Suiza
(1911-1938) |
|
|
|
La firme
espagnole Hispano-Suiza était déjà connue en
Espagne, surtout dans la conception d'avions, lorsqu'en 1911, une compagnie
française fut fondée pour assembler dans une usine parisienne, une
Hispano-Suiza, qui était une voiture encore peu
connue et qui peu de temps auparavant avait gagné un renom sportif en
France. Cependant, il fallut attendre jusqu'en 1919 avant de voir le premier
modèle sortir de cette usine. Ce fut le nouveau modèle
H6B de conception moderne. Son fondateur d'orgine est l'ingénieur
mécanicien suisse
Marc Birkigt. Le bon rendement de cette voiture eu égard à son poids, était allié à sa robustesse, résultat d'une longue expérience dans la fabrication d'avions. Son châssis était léger bien que rigide et les servofreins sur les 4 roues, extrêmement efficaces, permettaient sans risque de rouler à 137 km/h. Malgré un dernier rapport élevé de 3,4 à 1, ce moteur avait un couple si excellent à faible vitesse que pour passer en dernière vitesse, de 10 à 80 km/h, il ne fallait que 21 secondes. La nouvelle Hispano-Suiza n'était pas silencieuse comparée aux voitures des autres firmes rivales dont l'objectif était de construire des automobiles plus silencieuses qu'efficaces, mais elle réunissait les qualités les plus essentielles d'une vraie voiture de luxe : confort et souplesse; et celles d'une voiture sportive : sécurité, rapidité, efficacité des freins et facilité de manœuvre, ce qui faisait d'elle en 1919 une voiture incomparable. Il n'est pas étonnant de voir que pendant plusieurs années la société ait suivi la politique du modèle unique. En plus de la H6B, apparut en 1924 le modèle H6C Sport Boulogne, qui pouvait atteindre la vitesse de 177 km/h. Mais auparavant en 1921, 1922 et 1923, des H6B transformées gagnèrent la Coupe Boillot à Boulogne, la dernière gagnée par une voiture de 8 litres. La firme Hispano-Suiza de Paris abandonna définitivement la production des voitures en 1938.
|
|
Tableau des vielles pionnières |