Gobron-Brillié
(1898-1930)
L'architecture de ce moteur était très complexe. Dans chaque cylindre se déplaçaient, en sens opposé, deux pistons qui, au moment où ils atteignaient le point mort supérieur, exactement au centre du cylindre, formaient entre eux la chambre d'explosion. Les deux pistons étaient reliés à un seul vilebrequin, placé normalement sous les cylindres. En fait, le piston inférieur était relié à l'arbre au moyen d'une bielle ordinaire, tandis que l'autre piston, à l'aide d'un culbuteur, agissait sur une bielle très longue, désaxée par rapport à la première et qui attaquait le même arbre.
Les moteurs Gobron-Brillié étaient en général à quatre cylindres biblocs ce qui en augmentait encore la complexité. Malgré cela, leur efficacité était remarquable aux point de vue du rendement et de la souplesse de fonctionnement. Ces propulseurs étaient de plus dotés d'un système d'alimentation à doseur rotatif qui éliminait le carburateur et qui permettait l'emploi de divers combustibles autres que l'essence tel que l'alcool éthylique mais aussi le Gin, le Brandy ou le Whisky.
Leur seule participation en compétition est survenu en 1928 lorsque fut construit, à titre expérimental, le modèle turbo sport CA 4 TS, propulsé par un 4 cylindres suralimenté d'environ 2 litres et d'une puissance de 88 CH à 4400 tr/mn. Malgré la victoire qu'elle remporta aux Six Heures de Boulogne, cette voiture n'eut pas de suite commerciale. En fait, faute de moyens, la firme fut obligée d'arrêter toute activité en 1930.
Gustave Gobron
 Double Phaeton de 1898 |
 Double Phaeton de 1898 |
 Double Phaeton de 1906 |
 Châssis de 1906 |
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 Voiturette |
 Moteur Gobron-Brillie |
 Gobron-Brillie PM3 |
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