Les années 60

 

Bruce McLaren et Jack Brabham en 1960 John Surtees en 1964

 

   La fin des années 50 se caractérise par la fin de la domination italienne. En 1959 Jack Brabham remporte le premier de ses trois championnats du monde à bord de sa Cooper-Climax. Il a même fallut une fois qu'il pousse sa voiture sur plus d'un kilomètre et demi pour se voir donner le drapeau à damier à cause d'une panne d'essence. Les Fangio, Ascari, Farina et Gonzalez furent remplacés par les anglo saxons Phil et Graham Hill, Jim ClarkJohn Surtees, Bruce McLaren et Jack Brabham; et les Ferrari, Maserati, Lancia et Alfa Romeo cédèrent leur place aux Lotus, Cooper, Brabham et BRM. La Cooper-Climax comporte deux innovations: c'est une voiture à moteur arrière et c'est la première fois que le châssis et le moteur sont fabriqués par des entités différentes. Enzo Ferrari à déclaré que jamais une de ses voitures ne serait munie d'un moteur arrière parce que selon lui "on n'a jamais vu des chevaux pousser une charrue plutôt que de la tirer". Ceci est la preuve que tout le monde peut changer d'avis.
Graham Hill dans sa BRM No 17 Jim Clark dans sa Lotus-Climax No 6

 

   La réalité des années 60 fut les coûts très élevés du développement complet d'une voiture (moteur et châssis) et l'association entre constructeur et motoriste est devenue une nécessité. Aujourd'hui seuls Ferrari, Renault et Toyota développent encore les deux. De ce fait un certain Colin Chapman créera les meilleures innovations techniques avec les Lotus-Climax et les Lotus-Ford mais les innovations qui affecteront la Formule 1 à tout jamais fut l'apparition des ailerons (douteuses au début au niveau sécurité et bizarres sur le plan esthétique) et l'arrivée des nouveaux sauveurs du sport automobile: les sponsors du monde des affaires qui affichent toujours et plus que jamais leurs couleurs sur les voitures.
ailerons01 en 1968

 

ailerons02 en 1968

 

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