Le moteur
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Tous
les moteurs classiques, nommés atmosphériques, n’utilisent que 60% de
l’énergie qu’ils consomment alors que 40% sont expulsés en pure
perte avec les gaz résiduels d’échappement. Le principe du moteur
turbo est d’utiliser une partie de cette énergie gaspillée pour donner
au moteur plus de puissance. Le but
recherché est de suralimenter le moteur. Comment y parvient-on? En
comprimant l’air avant son admission dans les cylindres car la
proportion moléculaire du mélange air-essence ne peut varier. Système turbocompressé Les moteurs turbo sont apparut en Formule 1 en 1977 à Silverstone (premier Grand Prix). Au début on se moquait beaucoup de ces moteurs d’origine française car il fallait une heure pour le démarrer. Mais on l’a tellement amélioré que presque toutes les écuries l’on adopté quelques années plus tard.
On développait
1200 CV avec un V10 alors qu’aujourd’hui on développe 800 CV avec un
V10 atmosphérique. On avait à l’époque 1500 cc turbocompressé contre
3500 cc atmosphérique. Les
différences principales avec les moteurs turbo conventionnels est qu’en
Formule 1 l’air passe par un radiateur d’air avant d’arriver aux
cylindres à cause de la grande vitesse de rotation de ces moteurs, ce qui
cause une très grande friction de l’air. S’il n’était pas présent,
il y aurait surchauffe du moteur. La
deuxième grande différence est qu’il a fallut installer deux turbines
plus petites (une de chaque côté du moteur) au lieu d’une grande pour
combattre l’inertie du moteur, car avec une seule turbine, le moteur met
plus de temps à réagir pour atteindre une pression équitable : ce
qui se produisait c’était qu’en sortie de virage, lorsque le pilote
se mettait à appuyer sur l’accélérateur, il ne se passait rien
pendant quelques fractions de secondes et par la suite le moteur réagissait;
ce qui lui faisait perdre beaucoup de temps après plusieurs tours sinon
après plusieurs virages. Le pilote devait anticiper la réaction du
moteur.
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