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- Freinage/entrées de virages
Pour
qu’un freinage puisse être efficace il doit être bien répartit. Ainsi la répartition
normale de freinage sur une formule 1 est de 45% à l’avant et de 55% à
l’arrière. Pourquoi cette différence? Tout simplement parce que la
distance de freinage est différente à l’arrière comparativement à
l’avant (plus courte à l’avant). Le pilote peux toujours réajuster
la répartition de freinage au besoin (lors de sous-virages répétitif)
à l’aide d’une manette située sur le tableau de bord. La distance de
freinage variera également par rapport à la longueur et la rapidité de
la ligne droite car plus la voiture arrive vite, plus la distance de
freinage est grand. 18.1
- Freinage en ligne droite lente La
quantité de carburant a une importance primordiale pour ce type de
freinage car elle détermine le poids du véhicule: plus il est important,
plus le freinage est difficile. Le choix des pneus influence le freinage:
plus les pneus sont tendres, plus le freinage est efficace. Une fois ces
deux paramètres choisis, on réglera la répartition de freinage pour le
rendre le plus efficace possible, en cherchant la limite de blocage sur
l'avant en premier. On réglera éventuellement les ressorts pour empêcher
un trop grand tangage pendant le freinage, lui étant nuisible, ainsi que
les amortisseurs si la piste est bosselée lors du freinage. 18.2
- Freinage et entrée dans un virage lent La
répartition de freinage idéale pour les freinages en ligne droite peut
ne pas être la bonne pour les entrées de virage: le pneu avant à l'extérieur
du virage est beaucoup plus chargé que le pneu arrière intérieur. Une répartition
de freinage trop sur l'arrière peut donc entraîner un blocage des roues
arrières. On doit régler ensuite les barres antiroulis: plus celles-ci
sont dures, plus la voiture répondra rapidement au coup de volant en
faisant attention au survirage et au sous-virage. Les amortisseurs doivent
aussi être les plus raides possibles pour que la voiture ait des réactions
vives sans entraîner de sous-virage ou de survirage. Finalement, on doit
régler la hauteur de caisse le plus bas possible, tout en s'assurant
qu'elle ne touche pas le sol quel que soit l'endroit du circuit.
18.3
- Freiner en ligne droite rapide La
traînée aérodynamique aide le freinage: plus les ailerons ont une
grande incidence, plus la traînée est grande. L'effet de sol et l'appui
aérodynamique des ailerons sont eux aussi déterminants: ils facilitent
le freinage en augmentant la charge verticale sur les pneus. L'appui aérodynamique
doit être suffisant sur l'arrière pour éviter de bloquer les roues arrières
en premier. La répartition idéale peut changer avec la vitesse de la
voiture: la répartition idéale à haute vitesse sera différente de
celle à basse vitesse en raison de la forte influence de l'aérodynamique. 18.4
- Freinage et entrée dans un virage rapide L'appui
aérodynamique affecte la stabilité à haute vitesse de la voiture au
freinage. Plus il est important, plus le freinage est efficace, et plus la
voiture est stable sur l'arrière. Si l'appui est suffisant sur l'avant,
il aidera la voiture à entrer dans le virage. La meilleure répartition
de freinage pour les virages à haute vitesse n'est pas la même que la répartition
de freinage en ligne droite: le pneu avant à l'extérieur du virage est
beaucoup plus chargé que le pneu arrière intérieur. Comme nous l'avons
vu, une répartition
de freinage trop sur l'arrière peut entraîner un blocage des roues
arrières.
Ici aussi le choix des pneus est important car plus les pneus sont
tendres, plus on pourra freiner tard dans le virage, mais ils s'usent plus
vite. Finalement on doit régler les amortisseurs de façon raides afin d'éviter
les oscillations parasites très nocives pour la tenue de route à haute
vitesse. 19
- Virages
L’analyse
d’un virage se fait sur trois points : l’entrée, là où la vitesse et le freinage
auront le plus d’importance; le point de corde qui est la trajectoire idéale
afin de passer le virage le plus efficacement possible; et la sortie, où
la puissance du moteur aura le plus d’importance. Le pneu influencera
ces trois points car plus la gomme est tendre, plus la voiture sera stable
dans le virage mais il s’usera plus vite. Au contraire, plus la gomme
est dure, plus il y aura de chance de dérapage mais ils s’useront moins
vite. La façon
dont le pilote amorcera le virage dépendra beaucoup de sa forme car un
virage à angle droit sera pris plus rapidement qui virage en épingle qui
est le virage le plus lent (on n’a qu’à penser au Loews à Monaco).
Il y a des virages très rapides qui sont en fait de grandes courbes pris
très souvent à pleine vitesse (ancien tracé d'Hockenheim) et d’autres qui se
referment. Il y a des enchaînements de virages que l’on nomme chicanes :
ce sont des virages serrés qui ne laissent pas beaucoup de place et on
les nomme ainsi car lorsqu’il y a plus d’une voiture amorçant ces
virages, il y a souvent des accrochages. Voyez plutôt les illustration
plus loin. Il est très rare de voir dépasser dans un virage, c’est très risqué. La plupart du temps, les pilotes doubleront lors d’un freinage retardé en entrée de virage (pas trop sinon le pilote fera un tout droit : sous virage) ou en accélération en sortie de virage. En fait, c’est le pilote qui aura le meilleur point de corde dans le virage qui sortira premier en général. On
doit d'abord régler le carrossage de façon négative pour augmenter
l'adhérence des pneus. On peut faire le réglage de façon différente
d'un côté et de l'autre de la voiture pour les circuits qui ont des
virages en majorité dans le même sens, mais on doit faire attention aux
virages qui tournent dans le sens opposé. Le choix des pneus est
primordial car il influencera la vitesse de passage dans
le virage. On doit ensuite régler les barres antiroulis et les ressorts
pour que la voiture soit le plus neutre possible afin d'user le moins
possible les pneus. 20
-
Sorties de virage/accélération en ligne droite L’accélération en
ligne droite dépendra surtout de la puissance du moteur et de l’aérodynamisme,
mais il y l’électronique qui influence de plus en plus le comportement
de la voiture surtout avec l’anti-patinage qui est une gestion électronique
des vitesses sans que le pilote n’ait à intervenir, afin de gagner le
plus de temps possible dans les virages et en accélération. Bien sûr,
il faut une bonne boîte de vitesse et un bon logiciel pour que le tout
soit efficace. 20.1
- Accélération en sortie de virage lent Le
paramètre le plus influant lors d’une accélération est la puissance
du moteur: plus elle est élevée, plus l'accélération sera forte,
permettant d'atteindre des vitesses de pointes élevées. Plus on insère
une grande quantité de carburant, plus la voiture est lourde, donc moins
l'accélération sera forte. En parallèle, on doit régler les rapports
de boîte afin d'obtenir des accélérations franches et rapides. Le choix
du type de pneu est important car plus les pneus sont tendres, plus l'accélération
se fait tôt dans le virage. On doit régler la barre antiroulis car plus
celle-ci est raide à l'avant, moins les roues arrières patineront, mais
la voiture sera plus sous-vireuse. Enfin, les amortisseurs doivent être réglés
raides pour limiter la vitesse de roulis. 20.2
- Accélération en ligne droite à petite vitesse La puissance du moteur
et la quantité de carburant influenceront ce type d'accélération. On doit régler les
rapports de boîte afin d'obtenir des accélérations franches et rapides.
Le choix du type de pneu est important car plus les pneus sont tendres,
plus l'accélération se fait tôt dans le virage. On doit régler la
barre antiroulis car plus celle-ci est raide à l'avant, moins les roues
arrières patineront, mais la voiture sera plus sous-vireuse. Enfin, les
amortisseurs doivent être réglés raides pour limiter la vitesse de
roulis. 20.3
- Accélération en ligne droite à grande vitesse La puissance du moteur
va déterminer l’accélération de la voiture : plus le moteur est
puissant, meilleure sera l’accélération, donc on peut espérer
atteindre une vitesse de pointe élevée. Les réglages aérodynamiques détermineront
alors la vitesse de pointe : plus les ailerons ont de l’incidence,
plus la traînée est importante. La vitesse de pointe sera alors plus
faible. Il faut donc trouver le bon compromis entre une vitesse de pointe
élevée et une adhérence en virage suffisante suivant le type de
circuit. Il faut par la suite régler les rapports de boîte pour que le
moteur soit utilisé dans sa meilleure plage d’utilisation sur les six
ou sept vitesses. |
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