Wolf  

Wolf engagea l'excellent Harvey Postletwaite pour la conception des voitures et Peter Warr à la direction. Avec le réputé pilote Jody Scheckter, la nouvelle écurie surprit tout le monde en remportant 3 victoires et en terminant au quatrième rang des constructeurs avec 55 points. Scheckter enregistra tous les points de l'équipe et termina au deuxième rang des pilotes. Il gagna en Argentine, à Monaco et au Canada, sur le terrain de son patron. La WR1 était une excellente voiture et l'avenir de Wolf semblait prometteur.

Avec l'arrivée des voitures à effet de sol de Colin Chapman, les Lotus devinrent imbattables. Malgré tout, Wolf termina deux fois sur la seconde marche du podium et récolta 24 points, encore tous enlevés par Scheckter qui termina au septième rang des pilotes, tandis que l'écurie enlevait la cinquième place.

Avec l'acquisition de James Hunt et la conception d'une nouvelle voiture avec un aérodynamisme prometteur et futuriste, la saison semblait bien s'amorcer. Ce ne fut cependant pas le cas, étant même difficile de se qualifier. Hunt décida de se retirer en milieu de saison, laissant l'équipe pantoise. Keke Rosberg prit sa place mais ne fit guère mieux. L'écurie termina la saison 1979 sans marquer de point.

Walter Wolf était un gagnant et pour lui l'échec était inacceptable. Au risque de tirer le diable par la queue et de devenir la risée du circuit, il décida de congédier son équipe et de se consacrer au monde des affaires. Wolf a eu un succès éphémère mais il s'en est fallu de peu pour qu'il réussisse.

Walter Wolf à gauche avec son fils et Rod Campbell à droite

1977

1978

1979