Les années 80
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Le début des
années 80 a vu la domination des moteurs Ford avec l'écurie
Williams et les
pilotes Alan Jones, Carlos Reutemann et le brésilien
Nelson Piquet
(Brabham - Ford). La nouvelle Ferrari 312T5 ne fut pas compétitive et
Gilles
Villeneuve ne récolta que 6 points en 1980.
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En 1981, Nelson
Piquet pris sa revanche sur Alan Jones en remportant le championnat du monde
avec Brabham, une première depuis 1967. Cette saison fut surtout retenue par
les disputes hors piste dont les journaux raffolaient. Ferrari s'est un peu
repris avec son turbo V6, ce qui a permis à Gilles Villeneuve de remporter 2
victoires.
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1982 fut une
année étrange car même si Keke Rosberg ne remporta qu'une seule victoire, il
enleva le championnat des pilotes avec seulement 44 points. Ce qui retint le
plus l'attention cette année là fut bien sur le décès de Gilles Villeneuve
à Zolder en Belgique lors des qualifications. Il y avait quelque chose dans
l'air qui annonçait cette tragédie car la tension était extrême dans
l'entourage de Ferrari; en plus des problèmes familiaux
le touchant, il s'était sentit trahis par Ferrari lorsqu'il
dû céder la
première place à son coéquipier Didier Pironi au
Grand Prix de San Marino;
consigne exigée par l'écurie, alors qu'il aurait dû remporter cette course.
Villeneuve fut profondément choqué par cette décision car il croyait encore
à la stratégie de Ferrari qui favorisait un seul pilote; et il croyait que ce
pilote était lui. En fait, ses chances de remporter le championnat du monde
cette année là étaient très grandes et il le savait. Ce fut lors d'un
accrochage avec le pneu arrière de la March de Jochen Mass qui fit faire
plusieurs tonneaux à la Ferrari dû à une confusion entre les deux pilotes (Mass était réputé pour faire des manoeuvres nonchalantes). Lorsque la
voiture s'est posée au sol, son siège fut éjecté et Villeneuve fut projeté
contre une clôture provoquant des lésions importantes au cerveau. Les
médecins ont conclus que les dégâts étaient trop importants pour espérer
quoi que ce soit. On a donc dû débrancher les appareils qui le maintenait
temporairement en vie. Ferrari ne prit pas part à la course lors de cette fin
de semaine. Comble de malchance, au Grand Prix de Montréal son coéquipier
Didier Pironi cala son moteur au départ alors qu'il avait la pôle position, ce
qui provoqua la mort de
Ricardo Paletti qui le heurta de plein fouet.
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Rétrospectives | ||
1980 | 1981 | 1982 |