Mugen-Honda  

  Originellement deux entités différente, Mugen et Honda, appartenant au même consortium, ont fusionné leurs efforts afin de créer un département en sport automobile. Mugen fut fondé en 1973 par Hirotoshi Honda (fils du fondateur Soichiro Honda) et Masao Kimura dans le but de développer des moteurs pour leurs modèles dans diverses disciplines.

Tout d'abord ce sont les Honda Civic qui ont profité de ce développement, puis en 1986, Mugen-Honda s'est impliqué en F3000 où elle connu du succès en remportant un championnat avec Jean Alesi en 1989. Le bond en F1 fut fait en 1992-1993 avec Footwork (Aguri Suzuki, Michele Alboreto et Derek Warwick). En 1994 le moteur se nomma seulement Honda avec l'écurie Lotus (Éric Bernard, Johnny Herbert, Pedro Lamy, Alex Zanardi, Mika Salo et Philippe Adams) puis revint avec son nom d'origine en 1995 avec l'écurie Ligier (Olivier Panis et Martin Brundle).

C'est en 1996 que Mugen-Honda atteint les sommets en enregistrant une victoire surprise à Monaco avec Ligier et Olivier Panis. Ligier fut racheté par Alain Prost en 1997 sous son nom et garda le motoriste avant de changer pour Peugeot en 1998. Mugen-Honda marqua tout de même 21 point en 1997 avec Olivier Panis, Shinji Nakano et Jarno Trulli.

C'est Jordan qui prit la relève en 1998 avec les pilotes Damon Hill et Ralf Schumacher qui finirent 1 et 2 au Grand Prix de Belgique. La meilleure année de Mugen-Honda fut 1999 avec une troisième place au championnat des pilotes et des constructeurs avec Heinz-Harald Frentzen et Ralf Schumacher. Frentzen remporta 2 victoires et menaça le championnat durant un certain temps.

En 2000, Honda décida d'y aller avec ses propres moteurs pour BAR et Mugen se retira à la fin de la saison tout en respectant son contrat avec Jordan. Avec un total de 4 victoires et 182 points, Mugen-Honda peut quand même être fier de sa performance. La compagnie Mugen, basée à Asaka City au nord de Tokyo, existe toujours aujourd'hui et s'implique encore en Formule 3.

Hirotoshi Honda