Renault  

 

L'histoire de Renault est probablement la plus intéressante de celle des constructeurs automobiles. Issu d'un couple fortuné, Louis Renault s'intéressera très tôt aux nouvelles techniques de la fin du XIXe siècle comme la mécanique, l'électricité et les moteurs.

Jeune homme intelligent, intuitif et pragmatique, dès l'âge de 20 ans, il innove en modifiant son tricycle De Dion-Bouton en voiturette à 4 roues, munie d'une invention de son cru : la prise directe, qui est en fait la première boîte de vitesse. Cette invention démode du même coup les chaînes et courroies de transmission utilisées jusque là, et propulse instantanément l'automobile dans une nouvelle ère. Nous sommes en 1897.

Louis Renault n'a pas froid aux yeux, il vante son invention en disant que sa voiturette peux monter la pente à 13% de la rue Lepic à Montmartre. Tout le monde est sceptique mais il est confiant. Il réussit son premier exploit et obtient une première commande de 12 voiturettes. Il déposera son brevet quelques mois plus tard et tous les constructeurs de l'époque l'adopteront. Sa carrière et sa fortune sont lancés.

L'année d'après, en 1899, il créé avec l'aide de ses deux frères Marcel et Fernand, la Société Renault Frères. Dès le départ, Louis et Marcel participent aux compétitions de ville à ville et remportent presque tout, mais c'est la victoire de la course Paris-Vienne de 1902 qui consacrera Marcel. Ces succès deviennent la meilleure publicité pour l'entreprise qui obtient ainsi plusieurs commandes, permettant aux frères Renault d'agrandir leurs ateliers. Les voiturettes se vendent 3000 francs or, ce qui équivaut à 10 ans de salaire pour un ouvrier moyen.

C'est en 1902 que Louis présente son premier moteur Renault, une 24 CV à 4 cylindres, ainsi que le brevet du premier moteur turbo.

La course Paris-Madrid de 1903 marquera l'histoire de la firme. Après la mort de 7 pilotes dont Marcel, sans oublier les 15 blessés, l'épreuve a été interrompue et Louis en fut terriblement affecté. Il abandonna la compétition et laissa d'autres pilotes défendre les couleurs de la firme. Pendant ce temps là, Fernand développait les premières filiales étrangères. Renault s'est implanté dans les grands pays d'Europe, aux États-Unis, en Amérique du sud ainsi qu'en Afrique du nord.

En 1905, Renault devient le premier constructeur français grâce à ses taxis qui connurent un succès fou en étant adoptés par Paris, Londres et New York. C'est ainsi que démarrera la production en série de la firme.

L'année 1909 marquera la mort de Fernand après une longue maladie. Après avoir rebaptisé l'entreprise sous le nom de Société des Automobiles Louis Renault, ce dernier devient le seul maître à bord. Lors de cette période, il développera des modèles de voitures de plus en plus puissantes, des camionnettes, de petits omnibus, des groupes électrogènes, sans oublier les moteurs d'avions qui fracassent tous les records dans les airs. L'aviation sera pour Louis tout aussi passionnante que l'automobile. Il fut en fait le premier constructeur automobile à se lancer dans ce domaine, et cela, dès 1907.

La première guerre mondiale transforme l'entreprise. Plus de 500 taxis parisiens seront réquisitionnés pour le transport des troupes. Ce sont les légendaires taxis de la Marne qui influenceront grandement le résultat de la guerre. Les usines se transforment en industrie militaire en fabriquant des camions, des ambulances, des obus, des brancards, des moteurs d'avions et même des avions complets. Il fournira les russes grâce à son usine sur la Volga. Son légendaire char mitrailleur léger FT17 de 1917, aura une répercussion remarquable sur la guerre car il a permit aux forces alliées de pénétrer les lignes ennemis. Il ne faut pas oublier que lors de ce conflit, les tranchées et les mitrailleuses étaient rois et maîtres de la guerre et qu'à cause de cela, les troupes ne pouvaient pratiquement pas avancer. Ce char aida grandement à résoudre ce problème. Inutile de dire qu'après tout cela, Renault devint le premier industriel privé en France.

Le char d'assaut avait d'abord été commandé par le colonel Jean-Baptiste Estienne en 1915 et approuvé en 1916, et consistait en la fabrication d'un cuirassé terrestre sur chenille, capable de franchir des fossés et de tracter un véhicule blindé transportant des hommes. Il y eut d'abord les chars Schneider de 13,5 tonnes et les chars Saint-Chamond de 25 tonnes (tous français). Les anglais en produiront en grand secret et leur donneront la forme d'un réservoir pour tromper l'ennemi (c'est de là que provient le terme de "Tank"). Les chars demeurent trop lourds et trop lents, et c'est Renault qui produira le premier char d'assaut efficace en étant plus léger (6,5 tonnes) et qui transportera deux hommes (le mécanicien-conducteur et le tireur). Ce char avait la capacité de monter des pentes de 45% et de franchir des fossés de 1,80 m de large. Renault en produira quatre types : mitrailleuse, canon de 37 et 75 mm et T.S.F., avec un total de 3000 unités en 8 mois.

Malgré son statut important, l'automobile était toujours considérée comme objet de luxe et lourdement fiscalisé en France, ce qui freinait son développement, contrairement aux États-Unis avec Ford et ses voitures abordables. Pour contrecarrer ce phénomène, Louis Renault fonda la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR), et afin de développer sa vision de grande organisation forte et indépendante, capable de tenir tête à la concurrence et aux dépressions économiques, il fait entrer une banque dans son capital.

À partir de ce moment, l'entreprise devient une sorte de forteresse autarcique car elle se mettra à tout fabriquer pour combler ses besoins. Renault fabriquera des voitures, des utilitaires divers, des fourgonnettes, des autobus, des camions, des tracteurs agricoles (munis des chenilles des chars de la guerre 14-18), des moteurs marins et d'avions, des locomotrices et des autorails. Pour combler le tout, la firme possèdera ses fonderies, ses forges, ses carrières de sable, l'industrie forestière, ses scieries, et elle fabriquera tout ce qui est acier, carton, matériel électrique, caoutchouc industriel, huiles et lubrifiants. Pour couronner le tout, la firme construit sa grande usine avec chaîne de montage sur l'île Séguin à Billancourt. Renault est devenu pratiquement un États dans un pays.

Malgré tout ce succès, Renault ne réussit pas à s'imposer en Amérique. Il faut dire cependant que le gouvernement français ne l'a pas aidé avec ses mesures d'assainissement du franc, qui arrêta net les exportations toujours croissantes.  À cela il faut ajouter la grande rivalité avec Citroën qui a une conception plus américaine de l'automobile, contrastant ainsi avec Renault. Une bataille épique débutera pour le contrôle de l'Afrique, mais grâce à la création en 1927 de la Compagnie Générale Transsaharienne et par le tourisme exotique haut de gamme, Renault l'emportera.

Malgré l'invention audacieuse de la traction avant par Citroën en 1934, ce dernier devra déposer son bilan, étant abandonné par les banques. Il en sera grandement affecté et mourra l'année suivante. Le gouvernement français demande à Renault de reprendre la société de son concurrent mais il refuse. Est-ce par respect ou par divergence de vision ? Quoi qu'il en soit, Michelin prendra les rênes de Citroën.

Les années 1920 marquèrent une ère de triomphe pour Renault en ce qui concerne les records sur terre, mer et air. En 1922, la 10 CV fait Paris-Varsovie en 43 heures, un hydroglisseur Farman à moteur Renault de 300 CV atteint 140 km/h, un Bréguet-Renault de 1923 atteint une altitude de 5381m avec 500 kg de charge utile, une Renault parcours en 1925 une distance sans escale de 3166,3 km en 24h 30 min, une 6 CV atteint une économie de consommation de 3,6 l/100 km la même année, une 40 CV parcourt 3385 km en 24 heures avec une vitesse moyenne de 141 km/h à Monthléry en 1925, et un Latécoère 25 à moteur Renault franchit les Andes en 1928. Tous ces faits d'arme sont d'autant plus la preuve que la marque produit des véhicules et des moteurs de haute qualité, ce qui lui permet d'être présente dans 49 pays en 1929 et sur tous les continents sauf en Océanie. Malgré ce succès, les constructeurs américains se partagent 85% de la production mondiale.

C'est en 1925 que Renault adopte son fameux logo. Précédemment, on n'appliquait que les lettres LR (pour Louis Renault) sur les enjoliveurs, mais avec l'adoption de l'avertisseur dans le capot, cela laissait un trou qui n'était pas très esthétique. C'est ainsi que la firme décida de placer le losange au centre de la calandre, forme qui s'adaptait très bien au trou. Contrairement à la plupart des autres logos de constructeurs, la forme du losange n'a pas de signification particulière sauf pour la raison donnée ci-dessus. Par la suite, Renault la modifia à quelques reprises (9 fois) pour arriver à un dessin final en 1992. La compagnie se rendit compte que les gens identifiaient la marque au sigle.

C'est en 1929 qu'arrive la grande crise économique mondiale, Pour y résister, Renault réduit les effectifs et les salaires, et diversifie sa production en développant les véhicules destinés au transport en commun, l'armement et ses activités aéronautiques en achetant Caudron et en participant à la création d'Air Bleu pour le transport postal aérien en France. Toutes ces réformes occasionneront des grèves et des conflits, mais ce ne furent pas les premières ni les dernières.

Les constructeurs allemands, britanniques et italiens ont compris que pour survivre à cette crise, l'avenir était dans la démocratisation de l'automobile et la fabrication de voitures économiques et abordables. Renault n'a pas le choix de suivre. Malgré un chiffre record de ventes en 1936, la firme accusera une perte nette importante, la première de son histoire.

C'est alors qu'en 1938, Renault décide de restructurer ses activités en se recentrant plus vers la production de l'automobile. La firme sort sa première petite voiture économique, la Juvaquatre, en 1937. Elle ne se vendra pas très bien, et à cela s'ajoute plusieurs conflits importants avec ses employés, qui résulteront à des arrestations et à des licenciements de plus de 1868 ouvriers.

À l'aube de la seconde guerre mondiale, arrive un phénomène particulier. Louis Renault est impressionné par ce qu'Adolf Hitler à fait pour développer l'industrie automobile, en implantant un important réseau routier, comme l'a fait Mussolini en Italie, et en finançant les constructeurs de voitures de Grand Prix. Renault devient quelque peu admiratif et lorsque la guerre éclate en 1939, il ne met aucun effort pour accélérer sa production militaire. Il sera désavoué par le gouvernement français et un contrôleur sera placé dans l'entreprise pour voir à ce que toute la production militaire puisse reprendre efficacement.

On écarte Louis Renault devenu encombrant en l'envoyant négocier des contrats aux États-Unis pour les chars Renault, mais lorsqu'il revient au pays les français ont capitulés et les allemands occupent son usine de Billancourt. Renault n'a d'autre choix que de se plier aux exigences des allemands et il répare des chars français pris par les allemands, afin qu'ils puissent s'en servir.

La fin de Louis Renault est tragique et digne d'une tragédie grecque. Contrairement à la plupart des industriels français qui collaborent le jour et font la résistance la nuit, en demandant aux alliés de bombarder leurs installations afin de freiner l'avance des allemands, Louis Renault ne le fait pas et il se demande pourquoi son usine est une des cibles favorites de la RAF en 1942. Il s'entête à reconstruire son usine et cela ne passe pas inaperçu. À la libération, il est incarcéré pour commerce avec l'ennemi, et il meurt un mois plus tard, en octobre 1944, dans une clinique de Paris.

Quelle fin dramatique pour un homme qui a tant fait avancer la technologie du début du XXe siècle. Mais peut être fut-il aveuglé par l'obsession de sa création, qui est devenue trop grande pour lui ! Quoi qu'il en soit, Louis Renault a été un homme qui a énormément influencé la société française lors de son époque.

Par la suite, le gouvernement provisoire présidé par le général de Gaulle nationalise Renault. L'unique héritier, Jean-Louis Renault, obtiendra de conserver une partie des biens privés mais devra abandonner ceux ayant rapport direct avec l'industrie. C'est l'ingénieur et ex-résistant Pierre Lefaucheux qui devient le directeur général de la nouvelle Régie Nationale des Usines Renault (RNUR), et il s'impose rapidement comme patron.

C'est ce dernier qui lance la production de la célèbre 4 CV en 1946. Décrite comme étant robuste, sobre et pas chère et un peu à l'image des modèles Citroën, Fiat, Morris et Volkswagen, la petite voiture connaît un succès retentissant.

Parallèlement, la firme innove en concevant les machines-transferts. Ces appareils permettent d'effectuer rapidement des opérations différentes et consécutives sur une même pièce en la faisant passer d'un poste à l'autre. Munies de leurs têtes électromagnétiques, ces appareils préfigurent les robots industriels.

Le succès de la 4 CV amène Renault à revenir en compétition automobile en 1948. La petite merveille française enlève les 5 premières places à la course de côte du Mont Ventoux et font de même au Rallye Monte Carlo. En 1951, une 4 CV spécialement préparée, remporte les 24 heures du Mans dans sa catégorie. C'est à ce moment que Pierre Lefaucheux décide de créer un service compétition qui deviendra plus tard Renault Sport.

Renault diversifiera sa production en ressortant la Juvaquatre, en fabriquant des utilitaires et des tracteurs. En 1952 sortira la Frégate. Par la suite, la firme décide d'aller à l'étranger en ouvrant des usines en Belgique, en Angleterre, en Irlande, en Australie, en Inde, au Mexique, en Afrique du Sud, au Japon, au Viêt-Nam et au Maghreb. Pierre Lefaucheux à l'intention d'implanter l'entreprise partout dans le monde, un peu comme Louis Renault voulait le faire.

Les résultats ne se font pas prier. En 1954, la firme sort sa 500 000e 4 CV (un record), elle emploie 51 000 personnes, elle répond à 35% de la production automobile nationale et elle compte plus de 1000 points de vente à l'étranger. Malheureusement, l'année suivante Pierre Lefaucheux se tuera dans un accident de la route. C'est Pierre Dreyfus qui lui succèdera.

Avec ce dernier, la philosophie sociale est remise en cause. Il tient à ce que les conflits ouvriers cessent et pour ce faire il introduit la troisième semaine de congés payés, il hausse les salaires de 4%, il introduit le paiement des jours fériés et la retraite complémentaire. Vitrine affirmée du progrès social, Renault devient le symbole de la contestation de mai 1968.

La fusion des constructeurs Latil et Somua avec les camions Renault crée un nouvel ensemble qui mènera la firme à devenir un acteur majeur du poids lourd avec l'introduction de Berliet en 1974 dans le giron de l'entreprise.

La Dauphine prends la relève de la 4 CV en 1956. Elle connaîtra un succès tel, qu'elle se vendra plus que la Coccinelle aux États-Unis en 1959. Mais peu de temps après, la récession économique fait mal à Renault qui affronte l'une de pires crises de son histoire. Les répercussions seront importantes car les coupures budgétaires occasionneront des licenciements et des grèves.

La firme a besoin de nouveau car ses deux vedettes précédentes s'essoufflent. C'est ainsi que l'entreprise sort la Renault 4 et la Renault 8 (1961), la première voiture munie de 4 freins à disque, la Renault 16 (1966), ainsi que la Renault 12 (1968) en partenariat avec les États-Unis et le Brésil; la firme confirme ainsi son statut de constructeur de petites voitures. 1966 fut un point marquant car l'entreprise s'associa avec Peugeot, pour finalement former un trio avec Volvo en 1971 dans le cadre de la société franco-suédoise de moteurs.

Après les succès de la 4 CV et de la Dauphine en Rallye, Renault rachète Gordini et sort la Renault 8 Gordini en 1964, qui connaîtra beaucoup de succès en course jusqu'en 1970. La très racée Alpine prends la relève et elle s'imposera en Rallye et sur les circuits routiers. Ces prouesses en compétition ouvriront le chemin de l'entreprise vers les 24 heures du Mans ainsi qu'en Formule 1.

Après les contestations ouvrières de mai 1968 qui affectèrent beaucoup la firme et la société en général, l'entreprise sortit les Renault 15 et 17 qui ont attiré une forte proportion de nouveaux clients, et par la suite il y aura une évolution avec les Renault 20 et 30. Mais la grande vedette fut sans conteste la Renault 5 lancée en 1972, qui était une citadine moderne et économique, attirant principalement les femmes et les moins de 35 ans. Suivant le premier choc pétrolier de 1973, cette petite voiture représentera 60% des ventes de l'entreprise. Renault avait vu juste car les voitures légères et économiques représentaient l'avenir.

Renault continue sa diversification en s'impliquant dans les véhicules marins, les vélos, l'agro-alimentaire et dans l'activité financière qui multipliera la valeur de l'entreprise par cinq en vingt ans.

En 1976, la firme met en place un dispositif de coordination souple sur le plan international : le RING (Renault International Group), afin d'établir des campagnes cohérentes en fonction des pays et sur un concept commun. L'entreprise sort la Renault 12, la R14 qui représente la voiture familiale du bonheur paisible et naturel, la Renault 30TX fiable, précise et de grand standing et la Renault 5 Turbo qui fit sa marque en Rallye.

En 1977, la firme sort la Renault 14 compacte. Mais le fait marquant de cette année fut son entrée en Formule 1. Pour une entreprise de la trempe de Renault, il était nécessaire de gagner. Après une saison moyenne à cause de la répartition du budget entre la F1 et et les autres compétitions, Renault a pu se concentrer sur la Formule 1 en 1978.

C'est en 1979 avec la RS10 et le pilote Jean-Pierre Jabouille que l'écurie remporta sa première victoire au Grand Prix de France. L'année marqua l'un des plus grands duel jamais vu en F1 alors que la Ferrari de Gilles Villeneuve combattit farouchement avec la Renault de René Arnoux lors des derniers tours.

Les fameux moteurs turbo Renault qui furent la risée de tous au début, devinrent la voie à suivre avec la domination de ses moteurs lors de plusieurs Grands Prix, spécialement ceux en altitude. L'écurie remporta 3 victoires en 1980 et fit de même en 1981 avec Alain Prost. Ce dernier faillit gagner le championnat mais il fut devancé par l'excellente Brabham à moteur Cosworth de Nelson Piquet.

En 1982, les Ferrari étaient les favorites mais à cause de la mort de Gilles Villeneuve, c'est Keke Rosberg avec Williams qui remporta les grands honneurs, ce fut la dernière fois qu'une voiture à moteur atmosphérique l'emporta sur un moteur turbo. Renault termina troisième chez les constructeurs malgré 4 victoires.

L'année 1983 semblait être la bonne pour l'écurie car Prost avait une bonne avance au championnat des pilotes. Mais Brabham avec Piquet en tête, réussit à combler son retard et à arracher les deux championnats. Renault réussit son meilleur résultat à vie en tant que constructeur en terminant deuxième dans les deux cas. Par la suite, les autres écuries réussirent à se perfectionner dans la technologie turbo et ainsi à prendre les dessus de façon évidente. Renault avait de plus en plus de difficultés à suivre et décida de se retirer de la Formule 1 après la saison 1985.

Mais l'entreprise demeura comme motoriste et son association avec Williams à partir de 1989 fut très productive, l'aidant à remporter 6 championnats des constructeurs jusqu'en 1997, année où l'entreprise se retira.

Parallèlement, La firme continuait de sortir d'excellent modèles de série comme la Renault 16 (1978), la Renault 20 TS (1979), la R5 et R5 Turbo (1980), l'Espace (1980), la R18 Diesel (1981), la Renault 9 (1982), l'Alliance (1983) symbolisant l'alliance entre Renault et American Motors, la R25 (1984), la Renault 11 et Renault 11 Turbo (1984), la Supercinq (1984), la R9 (1985) avec le nouveau PDG Raymond H. Lévy, la Clio (1988), la Renault 21 (1989), la Supercinq NRJ, Tiga et Coup de Coeur (1990), la Twingo (1993), sans oublier les derniers modèles tout aussi impressionnants.

Renault revient à la Formule 1 avec Benetton et achète cette dernière en 2003 afin de revenir comme constructeur. Avec Benetton, l'avenir semblait incertain mais depuis 2003, l'écurie démontre un excellent potentiel malgré un moteur peu puissant. C'est l'excellente tenue de route de la voiture qui permet de combler son déficit. Avec un excellent pilote comme Fernando Alonso, on peut espérer les plus hauts sommets chez Renault. Espérons que les voitures de série pourront profiter de l'excellente qualité des voitures de Formule 1.

Renault remporte en effet les championnats du monde des constructeurs et des pilotes avec Alonso en 2005-2006 mais plafonne par la suite. Avec le scandale de Flavio Briatore en 2009 qui aurait triché lors du Grand Prix de Singapour 2008 en proposant au pilote Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident uniquement avec sa voiture dans un endroit et un moment précis, permettant à Alonso de remporter la course; Renault congédie Briatore et fait entrer dans ses rangs les Fonds d'Investissements Genii Capital avec une toute nouvelle administration afin de redémarrer à neuf. Renault devrait relever le défi car cette histoire a eue une influence sur le succès de la marque. La division F1 de Renault est devenue Lotus Renault en 2011.

Après un long processus juridique impliquant Lotus, l'équipe Renault se retire de la Formule 1 en tant que constructeur pour porter officiellement le nom de Lotus mais continuera en tant que motoriste. Le processus sera inversé fin 2015 pour le retour de Renault en Formule 1 pour la saison 2016.

Pour en savoir plus sur l'histoire du logo

 

Les 3 frères Renault : Louis Marcel et Fernand

Paris-Madrid en 1903

Usine Renault au début du XXe siècle

Avion période 1914-1918

Taxi de 1914

Char FT17 de 1917 en action

Char FT17 de 1917

Tracteur de 1918

Logo de 1925

Reinastella de 1927

Camion de livraison de 1930

Juvaquatre de 1939

4CV de 1947

4CV au Mont-Ventoux en 1948

Dauphine de 1950

Dauphine de compétition

Ambulance Frégate de 1950

4CV aux 1000 milles en 1954

Ambulance de 1958

Caravelle de 1960

Renault 8 modifiée

Renault 8 de compétition

Renault 8 modifiée

Renault 10 de 1962

Renault 15 TL

Renault 16 de 1973

Renault 17 de 1973

Renault 6 de 1974

Renault JL20 de 1974

F1 RS 01 de 1977

F1 RS 10 de 1979

Renault 14 TS de 1980

F1 RS 30 de 1981

F1 RS 40 de 1983

Renault 5 de 1983

Renault 5

F1 RS 50 de 1984

F1 RS 50 de 1985

Renault 5 GT Turbo de 1985

Clio de 1991

Formule Renault de 1994

Initiale de 1995

Alpine de 1995

Alpine

Alpine Cabriolet

Alpine V6

Alpine et Renault 17

Fiftio 2000

F1 R202 de 2002

Formule Renault de 2003

F1 de 2004

Clio 2004

Kangoo 2004

Kangoo 4x4 2004

Laguna 2004

Megane 2004

Master 2004

Scenic 2004

Velsatis 2004

 

Autorail Type 5150

 

Menu Principal

 

Page d'accueil Tableau des Écuries

Statistiques

Site officiel