Alfa Romeo
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Cette
société a vue le jours le 24 juin 1910 sous le nom d'A.L.F.A.
(Anonima Lombardia Fabricca Automobili) sous la
présidence d'Ugo Stella. La firme présente son
premier prototype en octobre de la même année. L'année suivante, le modèle 20/30 HP devient la première voiture commercialisée. C'est en 1913 que la compagnie adopte son emblème composé de deux symboles célèbres de la cité milanaise : une croix rouge de l'étendard de la commune et un serpent-dragon avalant un infidèle. En 1916, la société est rachetée par Nicola Romeo, et en 1918, la firme prendra nom actuel d'Alfa Romeo. Les succès en courses commencent en 1923 avec un doublé à la Targa Florio, mais c'est en 1924 que la société entrera dans l'arène des Grands Prix avec la fameuse P2 du célèbre concepteur Vittorio Jano, qui sera la norme pour les années à venir. Les voitures Alfa Romeo connaîtront beaucoup de succès dans les années suivantes et seront conduites par des pilotes célèbres tels Antonio Ascari, Rudolf Caracciola et Tazio Nuvolari, sans oublier Enzo Ferrari lui-même. Un grand fait d'arme fut le triplé réalisé aux 24 heures de Spa en 1929 et 1930, mais c'est l'arrivée de la Tipo B en 1932 qui marquera le plus la décennie car elle remportera tous les Grands Prix auxquels elle s'est inscrite entre 1932 et 1934. La Tipo B fait suite à la Tipo A qui fut la première voiture de Grand Prix à 12 cylindres et la P3 qui devint la première véritable monoplace version Grand Prix. En 1932, Alfa Romeo fut nationalisée, ce qui ne l'empêcha pas de rempoter les Mille Miles en 1933 avec les 10 premières voitures aux 10 premières places. La firme se retirera de la compétition la même année. En 1935, Alfa Romeo produira l'Alfa bimotore équipée de deux moteurs 8 cylindres pour les Grands Prix, mais ce n'est qu'en 1938 que la société redémarrera son programme course, mais elle devra abandonner à nouveau à cause de l'entrée en guerre de l'Italie en 1940. Durant cette période, Alfa Romeo produira principalement des moteurs d'avions et des camions. Mais qu'à cela ne tienne, la passion du concepteur Gioachino Colombo lui permettra de produire la Tipo 158 pour contrecarrer la grande domination des voitures allemandes de l'époque. Il aura fallu même la cacher pour empêcher que l'armée allemande en prenne possession, et elle connaîtra une série de 26 victoires sans riposte durant les années 1940. Dès la création de la Formule 1 en 1950, Alfa Romeo entre en piste et remporte tous les Grands Prix de la saison, permettant à Nino Farina de remporter le championnat du monde. Juan Manuel Fangio prendra la relève l'année suivante avec la Tipo 159 mais la société se retirera officiellement des course à la fin de l'année. Par la suite, Alfa Romeo se consacra essentiellement à la conception de voitures de séries, dont une association avec Renault en 1958 pour fabriquer des Dauphine, et des Renault 4 en 1963. Les plus populaires furent la Giulietta (1954), la Berlina 2000 (1958), la Veloce (1962), la Giulia 1300 (1964), la Spider Duetto (1966), l'Alfasud (1968), le Coupé Montréal (1970), l'Alfetta (1972), l'Alfa 6 (1979), l'Alfetta TD Turbodiesel (1979), l'Alfa 90 (1984), la gamme 75 (1985), la 164 (1987), la gamme 155 (1992), la gamme 145/146 (1994), la 156 (1997), sans oublier les derniers cris du début du siècle qui sont synonymes de beauté, de qualité et de puissance. Entre temps, la société fera une réapparition en compétition en 1967 avec le prototype 33 V8, mais ce n'est qu'au milieu des années 1970 qu'Alfa Romeo reviendra à la Formule 1 comme motoriste pour Brabham (moteurs conçus par Carlo Chiti). Niki Lauda remportera le Grand Prix de Suède en 1977 avec Brabham sur moteur Alfa Romeo mais l'association sera de courte durée. En 1979, Alfa Romeo produit ses propres voitures F1 mais ne connaît pas beaucoup de succès et se retire du circuit en 1985.
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