Lieu du futur Grand Prix de Belgique à Spa Francorchamps, il ne fut guère épargné lors du second conflit mondial et l'épreuve a été interrompue durant sept longues années.

1947 marqua le retour des 24 heures de Spa avec des épreuves pour automobiles et motocyclettes, auxquelles vinrent s'ajouter occasionnellement les 24 heures du RACB, avant leur reprise annuelle en 1964. Par la suite, d'autres types de compétitions se sont ajoutés autour de ce circuit au fil des ans.

Le tracé de ce circuit est demeuré semblable pendant longtemps, jusqu'en 1939 où Francorchamps allait se doter d'une courbe artificielle unique en son genre : le raidillon (encore très prisé par les pilotes modernes). Cet obstacle, destiné à être franchi à vitesse très élevée, préfigurait déjà l'orientation que voulaient donner ses dirigeants au circuit; qui était d'en faire l'un des parcours les plus rapides d'Europe, contrastant ainsi singulièrement avec son voisin allemand de l'Eifel, très spectaculaire lui aussi mais beaucoup plus tourmenté et, par conséquent, l'un des plus lents. Aston Martin et Sénéchal ont été les marques qui s'y sont le plus démarqués avant la venue de la Formule 1.

Les 24 heures de Spa ont toujours lieux aujourd'hui et même si c'est une épreuve moins populaire que celui du Mans, il n'en demeure pas moins qu'elle est importante et qu'elle fait partie des épreuves légendaires.

1924

1939

1970

2000

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