Ron Dennis  

(1947-)

 
Ron Dennis débuta sa carrière en Formule 1 comme mécano chez Cooper. Il fit sa marque en Formule 2, dans la série Procar réservée aux BMW M1, par la suite, il s'associa en 1981, à l'écurie McLaren comme patron d'écurie avec qui il demeura jusqu'à sa retraite.

Les résultats ne se font pas beaucoup attendre car après le départ des anciens dirigeants, Ron Dennis instaure un système très efficace basé sur le fait que personne n'est irremplaçable. Il est très préoccupé par les performances de son écurie et c'est pour cela qu'il va chercher le réputé ingénieur Adrian Newey chez Williams.

Dennis est un gestionnaire autodidacte ainsi qu'un redoutable négociateur, tant avec les commanditaires qu'avec les partenaires techniques, ainsi que les hauts dignitaires de la F1. Grâce à ses qualités, il a su négocier le virage financier que la Formule 1 a effectué dans les années 80. Sûr de lui, parfois arrogant, Ron Dennis ne craint guère d'opposer de fortes personnalités au sein de son équipe (Prost - Lauda, Prost - Senna), et cela a donné de bons résultas.

Lorsque l'opportunité lui fut présenté de s'associer avec Mercedes, il n'a pas hésité, malgré le contrat avec Peugeot. Pour lui, les résultats passent avant les sentiments, mais il sait toutefois montrer un visage humain : sa loyauté envers Mika Häkkinen, au lendemain de son accident en Australie, fut exemplaire. Un petit baume sur sa réputation d'homme froid et ambitieux.

 
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