Les années 90
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Le début des
années 90 a surtout été consacré au perfectionnement de la technologie de la
fin de la décennie précédente surtout à cause des modifications exigée par
la FIA. Elle a vu aussi la domination passer de McLaren à
Williams en 1992 avec
Mansell en tête.
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Cette décennie
fut tout de même celle de l'électronique, à tel point qu'à un moment donné,
le pilote n'agissait presque plus sur la voiture; il gardait l'accélération à
fond et la voiture s'ajustait d'elle-même. La télémétrie (paramètres
enregistrés par ordinateur) devenait de plus en plus complexe et les périodes
de débriefing interminables. Les pilotes avaient la possibilité de monter
automatiquement les vitesses et l'embrayage
leur permettant de maintenir le
moteur à un niveau de Rpm convenable, à l'aide d'un bouton placé sur le
volant (toutes les commandes furent placées sur le volant à partir de 1997). On a même réussi à faire en sorte que
lorsqu'une roue arrière
perdait de l'adhérence, de couper un ou plusieurs cylindres afin de rétablir
la traction et cela si rapidement que le pilote ne s'en rendait pas compte; on
appela cela l'anti-patinage qui fut interdit en 1994 tout comme la suspension
active et les freins ABS parce que la Formule 1 se dirigeait vers un sport de
salon car les pilotes avaient de moins en moins d'incidence sur les résultats
d'une course (le ratio de la contribution voiture/pilote normal est d'environ
90%/10%). Les pressions exercées par les réseaux télévisés qui voulaient
avoir plus d'action et par les écuries plus pauvres qui ne pouvaient plus
suivre, ont eu raison de cette nouvelle technologie (on a même déclaré que
sans les restrictions on aurait pu créer des voitures sans pilote). Cependant,
l'anti-patinage a été réintroduit au Grand
Prix de Barcelone 2001.
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