Mille Miglia
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L'histoire
de cette épreuve débute en 1921 lorsque l'"Auto Club
di Brescia" organise le premier Grand Prix
d'Italie. Suivant le grand succès de cette épreuve, l'"Automobile
Club de Milan" construit l'"Autodromo
Nazionale Monza" en vue de présenter l'édition 1922. Les gens de
Brescia furent outragés de s'être fait volé
leur Grand Prix, et ce fut un dénommé Aymo Maggi
qui eut l'idée de concevoir une épreuve routière de 1000 miles (1625 km) qui
partait de Brescia, allait à
Rome et revenait à
Brescia. Après avoir reçu l'autorisation du parti fasciste, la
première épreuve eut lieu en 1926. La stratégie était simple : conduire le plus vite et le plus longtemps possible. Il fallait parfois être très vigilant car les spectateurs se tenaient souvent très près des véhicules. Cette épreuve connut tellement de succès, qu'elle a beaucoup contribué à la construction de nouvelles routes. Les experts disaient que pour connaître du succès lors de cette épreuve, il fallait l'avoir parcourue au moins quatre fois. Parmi les pilotes les plus prestigieux des années 1930, il y eut Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Ces années furent marquées par la rivalité entre les Mercedes d'Alfred Neubauer et les Alfa Romeo. Ces dernières furent dominantes. Le premier accident majeur de cette épreuve est survenue en 1939, lorsqu'à Bologne une Lancia perdit le contrôle et alla tuer 10 spectateurs dont 7 enfants. Devant les protestations du public, la course fut bannie l'année suivante, mais Aymo Maggi reçut la permission d'organiser une course sur un parcours de 104 miles (169 km) comprenant 9 tours, sous le nom de "Gran Premio di Brescia". L'épreuve fut remportée par le duo von Hanstein/Baumer sur BMW. Le Mille Miglia fut interrompu pendant la guerre et ne reprit qu'en 1947. Biondetti gagna l'épreuve trois année consécutives avec différents co-pilotes. Les années 1950 furent marquées par la rivalité entre Ferrari (Marzotto, Villoresi, Taruffi), Mercedes (Caracciola, Kling, Fangio, Herman, Moss) et Alfa Romeo. Cette décennie fut également marquée par le décès de Tazio Nuvolari. Mercedes connut beaucoup de succès à partir de 1954 à cause des ses pilotes mais également à cause de la stratégie d'Alfred Neubauer. Elle consistait à étudier une carte de 18 pieds de long (5.5 m) qui démontrait les endroits où l'on pouvait gagner en avantages et décrivait certains virages selon un gradient de difficulté. En 1958, on vit arriver des voitures très puissantes. Ferrari aligna une voiture de 450 HP conduite par Collins et Taruffi, et une Maserati de 400 HP conduite par Stirling Moss, atteignit la vitesse incroyable de 200 mph (325 km/h). L'épreuve fut définitivement abandonnée après la mort d'Alfonso de Portago et de 10 spectateurs la même année. Aujourd'hui, un évènement annuel à lieu mais il n'est rien à comparer à ce qu'il était auparavant. Une légende s'est créé au fil des ans qui disait "Celui qui arrive le premier à Rome ne sera pas le vainqueur". Ce fut en effet le cas.
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Tableau des circuits |