Les années 60
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La fin des
années 50 se caractérise par la fin de la domination italienne. En 1959 Jack
Brabham remporte le premier de ses trois championnats du monde à bord de sa
Cooper-Climax. Il a même fallut une fois qu'il pousse sa voiture sur plus d'un
kilomètre et demi pour se voir donner le drapeau à damier à cause d'une panne
d'essence. Les Fangio, Ascari,
Farina et Gonzalez furent remplacés par les
anglo saxons Phil et
Graham Hill,
Jim Clark,
John Surtees,
Bruce McLaren et Jack Brabham; et les
Ferrari, Maserati,
Lancia et Alfa Romeo cédèrent leur place aux
Lotus, Cooper, Brabham et
BRM.
La Cooper-Climax comporte deux innovations: c'est une voiture à moteur arrière
et c'est la première fois que le châssis et
le moteur sont fabriqués par des
entités différentes.
Enzo Ferrari à déclaré que jamais une de ses voitures
ne serait munie d'un moteur arrière parce que selon lui "on n'a jamais vu
des chevaux pousser une charrue plutôt que de la tirer". Ceci est la
preuve que tout le monde peut changer d'avis.
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La réalité des
années 60 fut les coûts très élevés du développement complet d'une
voiture (moteur et châssis) et l'association entre constructeur et
motoriste est devenue une
nécessité. Aujourd'hui seuls Ferrari,
Renault
et Toyota développent encore les
deux. De ce fait un certain
Colin Chapman créera les meilleures innovations
techniques avec les Lotus-Climax et les Lotus-Ford mais les innovations qui
affecteront la Formule 1 à tout jamais fut l'apparition des ailerons (douteuses
au début au niveau sécurité et bizarres sur le plan esthétique) et
l'arrivée des nouveaux sauveurs du sport automobile: les sponsors du monde des
affaires qui affichent toujours et plus que jamais leurs couleurs sur les voitures.
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